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LIGNAGER, -ÈRE, subst. masc. et adj.
Celui qui est du même lignage. (Ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, DG, Lar. 20e, Quillet 1965). Les lignagers de la coutume de Paris avaient les quatre quints (c'est-à-dire les 4/5) des propres (Bouillet1859).
Emploi adj. Qui appartient au même lignage, qui a rapport au lignage. (Ds Ac. Compl. 1842, Littré, Guérin 1892, DG, Lar. 20e-Lar. Lang. fr.).
Retrait lignager. ,,Action par laquelle un parent du côté du vendeur pouvait reprendre, dans un délai fixé et sauf remboursement, l'héritage vendu`` (Littré). De sorte qu'avec la main-mortable, le domaine inaliénable de la couronne, les substitutions, le retrait lignager et féodal (c'est-à-dire le droit de retirer un bien de famille ou une terre mouvante d'un fief), il seroit résulté à la longue un fait incroyable dans la nature déjà si extraordinaire de la possession territoriale du moyen âge : toutes les propriétés se seroient fixées sous la main de propriétaires héréditaires (Chateaubr., Ét. ou Disc. hist., t. 3, 1831, p. 387).
Prononc. et Orth. : [liɳaʒe], fém. [-ε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694 (au masc. seulement). Étymol. et Hist. 1. 1411 lignaiger « celui qui est du même lignage » (Cout. d'Anjou et du Maine, I, 551 ds Delb. Notes mss); 2. 1549 retraict lignagier (Est.). Dér. de lignage*; suff. -(i)er*.