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LIGATURER, verbe trans.
Procéder à une ligature. Les fils, dont on règle la tension comme en télégraphie en utilisant un peson, doivent être solidement ligaturés sur leurs isolateurs afin d'éviter les accidents qui pourraient résulter de leur chute (Soulier, Gdes applic. électr., 1916, p. 99).Les Havasupaï du nord de l'Arizona se chargeaient des rouleaux d'écorce de cèdre qu'ils avaient ligaturés à certains intervalles (Lowie, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 74):
On le tira du fossé, on le dévêtit, et on vit une plaie affreuse par où les intestins sortaient. Alors, après qu'on l'eut ligaturé tant bien que mal, on le reporta chez lui et on attendit le médecin qu'on avait été quérir, avec un prêtre. Maupass., Contes et nouv., t. 1, Hautot, 1889, p. 259.
Au fig. Arrêter toute espèce d'hémorragie. Napoléon avait passé par là, avec ses guerres qui ouvrirent, dans la veine française, une saignée dont rien ne put ligaturer la déperdition. (La Varende, Homme aux gants,1943, p. 146).
Prononc. et Orth. : [ligatyʀe], (il) ligature [ligaty:ʀ]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1800 part. passé adj. « lié » (J. de Paris no241, 1erprairial an VIII ds Quem DDL t. 10 : manches longues ligaturées par six ou sept bracelets); 1801 (Mercier Néol., t. 2, p. 97 : jarretières au moyen desquelles on se ligature...). Dér. de ligature*; dés. -er.