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LIEUTENANCE, subst. fém.
A. − Vieilli
1. Emploi, charge de lieutenant. Lieutenance générale de police; lieutenance générale du royaume. Le duc de Berri reçut trois jours après la lieutenance et les revenus d'une portion de la Guyenne (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 3, 1821-24, p. 160):
1. À peu de temps de là, Audiger (...) se mettait dans le régiment de cavalerie de Rouvray, faisait plusieurs campagnes, obtenait une lieutenance d'infanterie dans la compagnie Joyau, du régiment de Lorraine... Goncourt, Journal,1894, p. 546.
Lieutenance de louveterie*.
2. Grade de lieutenant dans l'armée. J'ai vu un général, passant la revue du 55ede ligne, où j'étais capitaine, s'arrêter et dire au colonel : « Voilà un capitaine élu sans doute par faveur! » C'était par ancienneté après neuf ans de lieutenance (Vigny, Journal poète,1831, p. 937):
2. Vous avez dû vous distinguer (à Bitche) dit un colonel à Desroches, est-ce là que vous avez gagné la lieutenance? Nerval, Filles feu, Émilie, Paris, H. Champion, 1931 [1854], p. 312.
B. − [Sous l'Ancien Régime] Hôtel, résidence d'un lieutenant. La lieutenance d'Honfleur (Lar. Lang. fr.).
REM.
Lieutenance-colonelle, subst. fém.,rare. Grade de lieutenant-colonel. La lieutenance-colonelle d'un régiment venant à vaquer, elle serait alternativement donnée au premier capitaine de ce régiment, et à un capitaine choisi sur tous ceux de l'armée (Le Moniteur,t. 2, 1789, p. 375).
Prononc. et Orth. : [ljøtnɑ ̃:s]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1364 « fonction, charge de lieutenant » (Mandements et actes divers de Charles V, éd. L. Delisle, p. 60). Dér. de lieutenant*; suff. -ance*; cf. 1372 lieutenancie « territoire régi par un lieutenant » (Ordonnance des rois de France, t. 5, p. 594). Fréq. abs. littér. : 26. Bbg. Dauzat Ling. fr. 1946, p. 33.