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LÉVIRAT, subst. masc.
A. − Loi hébraïque qui oblige le beau-frère à épouser la veuve de son frère mort sans enfant afin de perpétuer le nom de ce dernier. Le lévirat (...) implique un souci des droits de la femme bien rare dans l'antiquité (Renan, Hist. peuple Isr., t. 3, 1891, p. 229).
B. − P. anal. [Dans d'autres sociétés] Fait pour un homme, d'être tenu de prendre en charge sa belle-sœur veuve. Le lévirat et le sororat illustrent tous deux l'importance du status ou rang social (...) On ne laisse pas ce lien [le mariage] rompre du fait de la mort d'un individu; on remplace le défunt par un autre individu sortant de la même unité sociale (Lowie, Anthropol. cult., trad. par G. Métraux, 1936, p. 262).Sans doute l'homme est-il tenu, par le droit coutumier, d'avoir des relations avec chacune de ses épouses (...). La même question se pose à propos des femmes héritées, dans les populations où cette espèce de « lévirat » se pratique (Tiers Monde,1956, p. 164).
Prononc. : [leviʀa]. Étymol. et Hist. 2emoitié xviies. (Sacy, Bible, Deut. 25, 5 ds Rob.). Formé sur le b. lat. levir « beau-frère »; suff. -at*.