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LEUDE, subst. masc.
HIST. À l'époque mérovingienne, feudataire attaché par un serment de fidélité à la personne d'un roi ou d'un chef. Le roi et ses leudes. Les leudes (...) etc., liés par une relation d'abord du compagnon au chef, puis du vassal au suzerain, à un autre homme envers qui, par suite de concession de terres, ou d'autres dons, ils avaient contracté l'obligation d'un service (Guizot, Hist. civilisation,1828, leçon 3, p. 12).Dans les batailles, les durs leudes perdant leur sang par vingt entailles (Verlaine, Poèmes saturn.,1866, p. 59).
Prononc. et Orth. : [lø:d]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1569 leud (É. Pasquier, Recherches de la France, l. II, chap. 9, p. 157b, 158b); 1611 leude (Cotgr.). Empr. au b. lat.leudes plur. (dep. le vies. « fidèles du roi » ds Nierm. et TLL s.v. leudis1; Nov. Gloss.; Du Cange), du frq. *leudi plur. « gens (d'un chef) », cf. l'a. h. all. liuti, plur. de liut « peuple, gens », all. Leute « gens ». Fréq. abs. littér. : 21. Bbg. Barb. Misc. 1. 1925-28, p. 45.