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LAUSE, LAUZE, subst. fém.
Région. (Sud, Sud-Est). ,,Pierre plate détachée par lits et utilisée comme dalle ou pour couvrir les bâtiments`` (Plais.-Caill. 1958). Un toit de lauze, lissé par la lumière, luisait en trait blanc au haut de la forêt (Pourrat, Gaspard,1930, p. 288).Les murs débordaient les toitures, hérissés de ces dalles de schiste, disposées en escaliers, qu'on nomme dans le pays des lauzes (Daniel-Rops, Mort,1934, p. 438).Le vent grondait comme la mer. Il tonnait même en s'engouffrant sous la toiture de lauses (Giono, Bonh. fou,1957, p. 382).
REM.
Loze, var.Ces roches [de la Lozère] se divisent en feuilles dont on couvre les maisons, et que l'on nomme lozes (Dolomieuds Journal des mines, floréal an VI [1798], p. 579).
Prononc. et Orth. : [lo:z]. Littré : lause ,,fait double emploi avec lose, qui est une variété d'orthographe``. Rob. Suppl. 1970 : lause ou lauze ,,On écrit aussi lose, loze``; Lar. Lang. fr. : lause ou lauze ,,On rencontre également lose``. Étymol. et Hist. 1801, 9 nov. lauze « pierre plate utilisée comme dalle ou tuile » (Stendhal, Journal, p. 40 : Il y a... de petits passages avec des espèces de degrés formés par des morceaux de lauze qui sont absolument droits); 1867 lause (Littré). Empr. à l'a. prov.lauza, lausa « dalle, pierre plate », 1174 ds Pansier, lui-même issu du gaul. *lausa peut-être empr. à une lang. précelt. (FEW t. 5, p. 212 b); le mot vit encore en occitan − cf. prov. mod. lauso, loso « pierre plate et mince servant à couvrir les maisons, dalle, ardoise » ds Mistral − et en fr. prov. où dès 1573 une pierre loze à Vevey désigne une ardoise (FEW, loc. cit., p. 211 a); il s'est étendu au nord, jusqu'en Lorraine; cf. le dér. lauzière « poutre qui supporte les ardoises » 1624 Coutume de Gorze, XIII, 24 ds Nouv. Coutumier génér., éd. Ch. A. Bourdot de Richebourg, II, 1090. Bbg. Dauzat Ling. fr. 1946, p. 200. - Dauzat (A.). Notes étymol. et lexicol. Fr. mod. 1938, t. 6, pp. 105-106. - Gebhardt (K.). Les Francoprovençalismes de la lang. fr. R. Ling. rom. 1974, t. 38, p. 192.