| LAUDATEUR, -TRICE, subst. et adj. I. − Subst. Celui, celle qui loue. Les ennemis et pourchasseurs du vin me paraissent des gens dangereux, et les laudateurs de l'eau − minérale ou non − à outrance, de piètres observateurs (L. Daudet, Homme et poison,1925, p. 132).Il ne me plaît nullement d'être le laudateur aveugle du passé (Mauriac, Mém. intér.,1959, p. 211). II. − Adj. Qui loue, qui exprime une louange. Synon. laudatif.Des banderoles où se livraient des inscriptions laudatrices (Richepin, Contes décad. romaine,1898, p. 21): En suivant le travail de Porel, dans le tri de ses expressions pour trouver un mot laudateur, un mot flatteur, un mot caressant à l'endroit d'un chacun, nous faisions ce soir la remarque que les gens sortis de trop bas gardent toujours un peu de l'asservissement de l'affranchi.
Goncourt, Journal,1887, p. 671. Prononc. : [lodatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Étymol. et Hist. 1. 1530 « celui qui loue » (J. de l'Espine, Contredictz de Songecreux, fol. 154 rods Gdf.), seulement au xvies., Gdf.; à nouv. en 1801 (Mercier Néol.); 2. 1845 antiq. romaine (Besch.). Empr. au lat.laudator « celui qui loue, apologiste » et « témoin à décharge, celui qui fait une déposition élogieuse », d'où le sens 2. |