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LATINISME, subst. masc.
LING. Construction ou emploi propre au latin (v. ce mot II B); construction ou emploi propre au latin que l'on introduit dans une autre langue. Je n'ai voulu ni corriger les fautes de langue, ni faire disparoître les hellénismes, latinismes et anglicismes qui fourmillent dans l'Essai (Chateaubr., Essai Révol., t. 1, 1797, p. i).Clamer, (...) perturber, (...) ululer, et (...) tout le groupe des latinismes récemment introduits dans la langue (Gourmont,Esthét. lang. fr.,1899,p. 127).
Prononc. et Orth. : [latinism]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. [1549 (Fr. Habert, trad. d'Horace, Satyres, I, 10, Paraphrase ds Hug. et Fr. mod. t. 6, p. 63 : le roi Quirin, père du latinisme, indigné de me voir studieux de grécisme)]; 1. 1584 « construction ou tournure de phrase propre à la langue latine » (L. de La Porte d'apr. Lar. Lang. fr.); 2. 1602 « construction calquée dans une autre langue, sur le modèle d'une construction latine » (J. Scaliger, Lettres, 342 ds Delb. Notes Mss); 3. 1899 « emploi d'un mot dans un sens différent de celui qu'il a, par référence au sens du mot latin dont il est issu » (Gourmont, loc. cit.). Dér. de latin*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér. : 11.