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LARMIER2, subst. masc.
ARCHIT. Partie supérieure, saillante, d'une corniche, dont le dessous est évidé de manière à ce que les eaux de pluie s'écoulent goutte à goutte en atteignant l'arête sans atteindre l'édifice lui-même. Les Grecs, qui n'élevaient guère que des monuments de petite dimension et couverts par des combles à deux égouts, se débarrassaient des eaux par des gargouilles percées dans le chéneau couronnant le larmier de la corniche (Viollet-Le-Duc, Archit.,1872, p. 49).Elle arriva à la maison où Jean avait habité. Avec ses larmiers suintants qui ruisselaient comme des dalots, sa peinture galeuse et ce grand bruit d'hélice qui l'entourait, elle faisait penser à un triste vaisseau de transport mis au radoub (Roy, Bonheur occas.,1945, p. 308).
,,Couronnement d'une souche de cheminée`` (Jossier 1881).
Ouverture servant à l'éclairage, à l'aération d'un local. C'étaient les remises, les bûchers, les cuisines, vastes souterrains qui contenaient encore des puits, des caves, de vastes cheminées pour tous les usages domestiques, mais qui ne recevaient le jour que par des larmiers à fleur de terre du jardin (Lamart., Nouv. Confid.,1851, p. 24).
Prononc. et Orth. : [laʀmje]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1321 arch. larmiers « corniche extérieure d'un édifice formant saillie pour faire égoutter la pluie » (Marché passé... pour la construction de l'hôpital d'Hesdin ds Fagniez t. 2, p. 43); 1510 larmier (Egl. de S.-Omer, Mém. Soc. Antiq. de la Morinie, IX, 206 ds Gdf. Compl.). Dér. de larme* étymol. 3; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Archit. 1972, p. 72.