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LAPIDATION, subst. fém.
Action de tuer quelqu'un à coups de pierres; supplice de ceux que l'on fait mourir de cette façon. Lapidation publique. Si la condamnation de Jésus eût été purement mosaïque, on lui eût fait subir la lapidation (Renan, Vie Jésus,1863, p. 427):
... mais je voudrais bien que, sans sortir de notre globe, ils voulussent nous dire seulement pourquoi tant de cailloux, de pierres et de roches sont rompus, et par éclats, dans presque toutes les parties du monde. Les frondes ont été les premières armes des hommes, et les lapidations leurs premiers supplices. Ils trouvent partout de quoi se tuer. Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 143.
P. méton. Tableau représentant une lapidation. L'extraordinaire lapidation de Saint-Étienne, et d'autres tentures de la suite des apôtres réhabilitent l'activité des ateliers parisiens au xviiesiècle et montrent une fois de plus que le génie peut se permettre sans déchoir les libertés les plus dangereuses (Lhote, Peint. d'abord,1942, p. 80).
P. anal. Malgré une véritable lapidation de grêlons qui les forçait tous à baisser la tête, les femmes s'étaient obstinées à ne point redescendre dans la cabine (Hugo, Homme qui rit, t. 1, 1869, p. 116).
Prononc. et Orth. : [lapidasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Dernier tiers xiiies. [ms.] « massacre, dévastation » (Roman de Thèbes, App. V, 13273 ds T.-L.); 2. 1611 « action de tuer à coups de pierres » (Cotgr.); 1690 La Lapidation de St Etienne (Fur.); 3. 1782 « fait d'être attaqué à coups de pierres » (J.-J. Rousseau, Rêveries du Promeneur solitaire, 5epromenade, éd. La Pléiade, t. 1, p. 1041). Empr. au lat.lapidatio « action de jeter des pierres ». Fréq. abs. littér. : 17.