Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
LAMBIN, -INE, subst.
Fam. Celui, celle qui, par tempérament ou occasionnellement, agit avec lenteur ou mollesse et se fait attendre. C'est un vrai lambin (Ac.1798-1878).Cet écolier est un lambin, cette fillette est une lambine (Ac.1935).Je dirigeai, vers le coin du vestiaire, puis vers leur groupe, les tout petits, les hésitants, les lambins (Frapié, Maternelle,1904, p. 15).V. atermoyeur ex. 1.
Emploi en interj. − Voyons, sacré lambin, y es-tu? Qué'q'tu cherches encore? − Mon shako! (Courteline, Train 8 h 47,1888, 2epart., p. 112).
P. anal. Par l'ouverture béante de la porte, une tête d'homme ou de femme s'allongeait, pour voir si ce lambin de corbillard n'arrivait pas (Zola, Assommoir,1877, p. 665).
Emploi adj. Enfant lambin. Sacré nom de Dieu! êtes-vous assez lambins en province! (Flaub., Corresp.,1871, p. 333).Le voilà condamné, le paresseux et lambin plumitif, à gagner sa vie ainsi qu'auparavant (Goncourt, Journal,1891, p. 75):
− (...) Pendant des mois, mon Pierre, je vais être dolente, lambine, souvent découragée, empotée et avachie. Il faudra me faire crédit... Morand, Homme pressé,1941, p. 232.
Prononc. et Orth. : [lɑ ̃bε ̃], fém. [-in]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1584 subst. (G. Bouchet, Serées, I, 141 ds Gdf. Compl.); 2. 1727 adj. (Marivaux, L'Indigent philosophe, éd. Fr. Deloffre et M. Gilot, p. 287). Issu, par substitution de suff., de lambeau*, l'application au domaine mor. se faisant facilement à partir du sens de « chiffon ». Fréq. abs. littér. : 18.