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LADRERIE, subst. fém.
A. −
1. Vx. Synon. de lèpre.Être entaché de ladrerie (Ac.).
P. méton. Établissement hospitalier réservé aux lépreux. Synon. lazaret (vieilli), maladrerie, léproserie (mod.).Un ancien monastère, triste et isolé, assez semblable aux ladreries du onzième siècle (Janin, Âne mort,1829, p. 128).On donnait alors à la lèpre le nom de mal de saint Lazare, (...) aux léproseries ceux de maladreries, ladreries, lazareth (Perrinds Nouv. Traité Méd. fasc. 4 1925, p. 354).Le Mas Vieux a sa chapelle, d'un roman primitif, et sa ladrerie devenue étable (Morand, Homme pressé,1941, p. 32).
2. Au fig. Avarice extrême. Synon. lésine (vx ou littér.), pingrerie (fam.).C'est comme un avare qui se met en frais, il y a de la ladrerie dans sa magnificence (M. de Guérin, Journal,1833, p. 172).Chaque mois, travaillé de sa ladrerie héréditaire, il plaçait déjà de l'argent dans d'infimes spéculations, connues de lui seul (Zola, Œuvre,1886, p. 191).
B. − MÉD. VÉTÉR. Maladie parasitaire des bovins et des porcins, provoquée par le développement dans divers tissus, et notamment dans les muscles, de larves du ténia ou cysticerques. Synon. cysticercose musculaire.Les cochons (...) en grand nombre atteints de ladrerie (Voy. La Pérouse,t. 4, 1797, p. 16).La ladrerie est considérée par la loi comme vice rédhibitoire. La viande des porcs atteints de ladrerie ne peut être consommée, et doit être détruite (Garcin, Guide vétér.,1944, p. 36).
Prononc. et Orth. : [lɑdʀ ə ʀi], [-a-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1492 « lèpre » (Ystoire des Sept sages de Rome, éd. G. Paris, p. 187); 2. 1530 laderye « léproserie » (Palsgr., p. 274 b, s.v. Spyttle house); 3. 1564 « maladie du porc » (Thierry); 4. av. 1660 « avarice sordide » (Scarron ds Rich. 1680). Dér. de ladre*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 36.