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LÉGATAIRE, subst.
DR. CIVIL. Personne qui bénéficie d'un legs. Il est rare qu'une succession ne devienne pas le partage de plusieurs héritiers ou légataires (Say, Écon. pol.,1832, p. 120).Ces livres ont passé aux Oratoriens de Clermont qui furent légataires de Marguerite (Barrès, Cahiers, t. 5, 1907, p. 309):
1. Mais le moyen de répondre par des allusions désagréables au parent qui énumérait les richesses mobilières et immobilières de l'héritage, (...) comme s'ils devaient appartenir, sur l'heure, au légataire? Le jeune homme s'empêcha mal de souhaiter la mort du testateur. Adam, Enfant Aust.,1902, p. 493.
Légataire universel. Personne qui bénéficie de la totalité des biens du testateur :
2. − C'est le seul ami que j'aie sur la terre, dit Pons, et je veux l'instituer mon légataire universel; dites-moi quelle forme doit avoir mon testament, pour que mon ami, qui est allemand, qui ne sait rien de nos lois, puisse recueillir ma succession sans aucune contestation. Balzac, Cous. Pons,1847, p. 249.
Légataire à titre universel. Personne qui bénéficie d'une part des biens du testateur. Les légataires à titre universel seront tenus de demander la délivrance aux héritiers auxquels une quotité des biens est réservée par la loi; à leur défaut, aux légataires universels (Code civil,1804, art. 1011, p. 184).
Légataire (à titre) particulier. Personne qui bénéficie d'un bien particulier du testateur. Un légataire à titre particulier est obligé de s'adresser au légataire universel pour obtenir la délivrance de la chose léguée (Durkheim, Division trav.,1893, p. 87).
Prononc. et Orth. : [legatε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1463 (Lettre de Louis XI, 29 novembre ds Ordonnances des rois de France, t. 16, p. 140); 1607 legataire universel (Loysel, 313 ds Littré). Empr. au lat.legatarius « celui à qui on fait un legs », attesté comme adj. en b. lat. au sens de « stipulé par un testateur », formé sur le supin legatum de legare « laisser par testament ». L'adj. legataire « fait par legs » est attesté du xiveau xvies. ds Gdf. Compl. Cf. en m. fr. l'emploi de legateur au sens de « celui à qui on lègue » (1438 ds Gdf. : legatteur xviiies., Saint-Simon ds Fr. mod. t. 19, p. 210 et notamment dans le syntagme legatteresse universelle : 1529 ds Gdf.). Fréq. abs. littér. : 138.