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KÉNOTRON, subst. masc.
ÉLECTR. Diode à vide poussé employée pour le redressement des courants alternatifs de faible intensité et de haute tension. Villard a décrit autrefois un montage statique qui permet d'obtenir une tension constante à partir d'un transformateur fonctionnant sur courant alternatif. Ce procédé consiste à charger un condensateur à travers une soupape cathodique. L'invention du kénotron, qui est une soupape statique parfaite, industrialise ce procédé et en étend l'application aux plus hautes tensions et aux grandes puissances. L'application de ce dispositif à l'alimentation des tubes à rayons X a été réalisée pour la première fois indépendamment par Hull (M. de Broglie, Rayons X,1922, p. 137).V. aussi diode, J. Mercier, Radio-électr., 1937, p. 101.
Prononc. : [kenɔtʀ ɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1922 (M. de Broglie, loc. cit.). Mot créé par le physicien américain Langmuir (v. Électron. 1959) à partir du gr. κ ε ν ο ́ ς « vide » et du suff. -tron tiré de électron* (v. NED Suppl.). Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 67.