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ISTHMIQUE, adj.
Relatif à un isthme.
♦ ANTIQ. Jeux isthmiques. Jeux qui, tous les quatre, puis tous les deux ans, se célébraient sur l'isthme de Corinthe, près du temple de Poséidon. Présider les jeux isthmiques. C'est un des Quintii, Titus Quintius Flaminius, qui après sa victoire sur Philippe, fit proclamer aux jeux isthmiques l'indépendance de la Grèce (Michelet, Hist. romaine, t. 2, 1831, p. 70).
− Emploi subst. fém. plur. Les isthmiques de Pindare. Odes du poète à la gloire des vainqueurs aux jeux isthmiques. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth. : [ismik]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1626 odes isthmiques « odes composées par Pindare en l'honneur des vainqueurs des Jeux isthmiques » (Trad. fr. de ces odes d'apr. FEW t. 4, p. 822 b [prob. P. La Gausie, Le Pindare thébain. Trad. de gr. en fr. ... P., 1626, Cioranescu 17e, no39197]); 1765 subst. les isthmiques (Encyclop., s.v. isthmiens); 2. 1636 jeux isthmiques (Monet). Empr. au lat. class.isthmicus (gr. ι ̓ σ θ μ ι κ ο ́ ς) « isthmique, des jeux isthmiques » (lat. isthmia, gr. ι ́ σ θ μ ι α « jeux célébrés sur l'isthme de Corinthe »).