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IRREPRÉSENTABLE, adj.
Que l'on ne peut, que l'on ne doit pas représenter. Une morale qui se distingue des éthiques anciennes (...) par la promulgation au nom de l'unique, du dieu irreprésentable, (...) du dieu d'Israël qui est aussi le maître de toutes les nations (Weill, Judaïsme,1931, p. 84).Mais ce n'est qu'une image dont l'insuffisance est reconnue : l'énergie d'échange est irreprésentable dans notre espace (Ruyer, Cybern.,1954, p. 174).
Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. Le sens poétique a bien des points communs avec le sens mystique... Il représente l'irreprésentable (Béguin, Âme romant.,1939, p. 207).
En partic. Qui ne peut faire l'objet d'une représentation sur scène. Malheureusement ceux qui en ont entendu la lecture déclarent la pièce [Rosemonde de J.-J. Ampère] irreprésentable (Rev. Britann.,avr. 1876, p. 440 ds Littré Suppl. 1877).
Au fig. Que l'on ne peut se représenter. Le désir de découvrir du nouveau empêche d'arrêter la pensée sur la signification transcendante, irreprésentable de ce qui est déjà découvert (S. Weil, Pesanteur,1943, p. 132).
Prononc. : [ir(r) əpʀezɑ ̃tabl̥]. Étymol. et Hist. 1600 « qui ne peut être matériellement représenté (en parlant de la Passion du Christ) » (S. Fr. de Sales, Defense de la Croix, I, 8, II, 78 ds Hug.), rare av. le xixesiècle. Dér. de représenter*; préf. in-1*, suff. -able*. Bbg. Quem. DDL t. 7.