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INVIABLE, adj.
Rare. Non viable. On dit, d'un côté la religion et de l'autre la vérité : la science, c'est malsain, inviable (Barrès, Cahiers, t. 8, 1911, p. 146).La nature (...) ne commet plus les énormes bévues qu'elle faisait (...) quand elle créait des milliers de monstres hétéroclites et inviables (Maeterl., Gd secret,1921, p. 268).
[En parlant d'un homme] Synon. de invivable.Ma vie est d'une platitude continue. Je ne vois personne et je m'en trouve bien, étant devenu complètement inviable (Flaub., Corresp.,1877, p. 19).
REM.
Inviabilité, subst. fém.Caractère de ce qui n'est pas viable. L'existence a recommencé depuis, banale et fondée sur l'apparence d'un savoir. Je voulais la fuir, me disant : ce savoir est faux, je ne sais rien (...). Mais (...) : « Le non-savoir communique l'extase ». (...), l'image précise en moi de l'harmonie monacale me communiquait l'extase : sans doute par la sottise à laquelle je m'abandonnais de cette façon. L'inviabilité, l'impossible! (G. Bataille, Exp. int.,1943, p. 95).
Prononc. : [ε ̃vjabl̥]. Étymol. et Hist. I. 1801 « non praticable » routes ... devenues inviables (Mercier Néol., p. 67); − 1845 (Besch.). II. 1911 « non viable » (Barrès, loc. cit.). Dér. de viable* : I, au sens de « où l'on circule aisément », ca 1790 (ds FEW t. 14, p. 373a). II, au sens de « apte à vivre », 1539 (ibid., p. 542a); préf. in-1*.