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INTERPELLATEUR, -TRICE, subst.
A. − Personne qui interpelle. « Vous ici, Monsieur l'abbé! un prêtre!... » Je n'osais pas lever les yeux sur mon interpellateur (Bourget, Actes suivent,1926, p. 20).
B. − DR. CONSTIT. Personne qui adresse une interpellation (v. ce mot B 3). Le droit de développer une interpellation appartient seulement à l'interpellateur lui-même (Lidderdale, Parlement fr.,1954, p. 252):
Rebendart était parti de mauvaise humeur pour la Chambre, où il avait appris qu'on l'interpellait sur le monopole des allumettes. Ce n'est pas qu'il détestât être interpellé, mais l'interpellateur était un jeune radical socialiste... Giraudoux, Bella,1926, p. 147.
Prononc. et Orth. : [ε ̃tε ʀpεlatœ:ʀ], [-pe-], fém. [-tʀis]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1549 « celui qui interrompt » (Est.) − 1675 (Widerhold Fr.-all.); repris fin xixes. 1791, 14 janv. « celui qui interpelle, qui adresse une interpellation » (Mirabeau, Projet d'adresse aux François sur la constitution civile du clergé ds Collection complète des travaux de Mr. Mirabeau l'ainé, éd. E. Méjan, t. 5, 1792, p. 280); en partic 1790 pol. ds FEW t. 4, p. 759a; cf. 1899 (Clemenceau, Vers réparation, p. 422). Empr. au lat. class.interpellator « celui qui interrompt, qui dérange; importun, fâcheux » formé sur le supin interpellatum de interpellare, v. interpeller.