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INSERMENTÉ, adj. masc.
HIST. Prêtre/ecclésiastique insermenté. Prêtre qui, sous la Révolution, refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé proclamée en 1790. Anton. assermenté.Le père Longuemare (...) s'en alla dire sa messe dans une chapelle (...) desservie par un prêtre insermenté. Il y avait à Paris des milliers de retraites semblables, où le clergé réfractaire réunissait clandestinement de petits troupeaux de fidèles (France, Dieux ont soif,1912, p. 177):
Presque partout, les ecclésiastiques qui avaient prêté serment à la constitution civile, non reconnue par le Pape, furent reniés par les fidèles. Le prêtre « insermenté » fut le vrai prêtre. En voulant prévenir la contre-révolution, les constituants lui donnèrent un aliment redoutable. Bainville, Hist. Fr., t. 2, 1924, p. 48.
Emploi subst. masc. Interner les insermentés. Les vrais Républicains prirent alors le Directoire en grippe, malgré tout ce qu'il faisait pour exterminer les Royalistes (...) et les déportations des insermentés (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 442).
Prononc. et Orth. : [ε ̃sε ʀmɑ ̃te]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1792 adj. (Réimpression de l'Anc. Moniteur, XI, 52a ds Ranft, p. 146 : des prêtres sermentés ou insermentés); 1792 subst. (Gohier ds Brunot t. 9, p. 895, n. 4). Dér. au moyen du préf. in-1* de sermenté (1791 ds Ranft, p. 145 : les prêtres sermentés), part. passé adj. de sermenter « prêter serment » (v. FEW t. 11, p. 35a). Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 324.