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INNÉISME, subst. masc.
A. − PHILOS. Doctrine reconnaissant le caractère inné des idées chez l'homme. Locke, placé entre l'empirisme absolu de Hobbes et l'innéisme de Descartes, rejeta nettement et combattit non sans finesse les idées et les principes innés cartésiens (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 777).Entre un innéisme dont nul ne veut et le scepticisme qui menace, quelle voie la pensée médiévale va-t-elle pouvoir suivre? (Gilson, Espr. philos. médiév.,1932, p. 29).
B. − LING. ,,En linguistique générative, hypothèse selon laquelle la structure du langage serait inscrite dans le patrimoine chromosomique de la nature humaine et activée par le milieu, après la naissance`` (D.D.L. 1976).
Rem. Employé, except., comme synon. de innéité (v. ce mot A). Déjà Leibniz, à propos d'un autre problème, celui des idées innées, avait tenté de tenir ensemble ce qu'on appelait alors un innéisme des facultés (et même des idées) et un certain empirisme selon lequel toute expérience est acquise (Ricœur, Philos. volonté, 1949, p. 405).
Prononc. : [in(n)eism]. Étymol. et Hist. 1907 (Hamelin, Élém. princ. représ., p. 499). Dér. de inné*; suff. -isme*.