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INFANT, -ANTE, subst.
Titre donné aux enfants puînés des rois d'Espagne et du Portugal et, parfois, à ceux des grandes familles de ces pays. Infante de tableau, Infante de Velasquez; « Pavane pour une infante défunte » (titre d'une œuvre de Ravel); robe d'infante. Elle est l'infante, elle a cinq ans, elle dédaigne. Car les enfants des rois sont ainsi (Hugo, Légende, t. 2, 1859, p. 638):
De telles offres ne pouvaient être repoussées, d'autant que la paix entre la Castille et l'Angleterre venait d'être conclue et scellée par le mariage de l'infant de Castille avec la fille du duc de Lancastre. Barante, Hist. ducs Bourg., t. 2, 1821-24, p. 13.
P. ext. Jeune princesse. Démarche, geste d'infante. Courtiser Messaline, infante aux sens troublés (Banville, Cariat.,1842, p. 177).La servante de l'hôtel au nom charmant a, dans sa robe sombre, un port d'infante (Colette, Belles saisons, Mes cahiers, 1941, p. 159).
Hypocoristique, vx. Femme aimée. Il faudra bien enfin s'adoucir, mon infante! (Hugo, Hernani,1830, p. 85).
Rem. Les sens p. ext. et hypocoristique s'appliquent uniquement au féminin.
Prononc. et Orth. : [ε ̃fɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Fin xives. enfant de Castille (J. Froissart, Chron., éd. G. Raynaud, t. 9, p. 92); 2. ca 1450 infant (G. de Lannoy, Voy. et ambass., p. 9, Soc. Biblioph. de Mons ds Gdf. Compl.); 1462-68 fém. infante (J. Le Fèvre, Chron., éd. F. Morand, t. 2, p. 151). Empr. à l'esp.infante « fils de roi » (dep. 1140, yfante, Cantar de mio Cid, éd. R. Menéndez Pidal, p. 721-2), proprement « enfant » (v. ce mot). Fréq. abs. littér. : 166. Bbg. Herb. 1961, p. 86. - Kidman (J.). Les Emprunts lexicol. du fr. à l'esp. des orig. jusqu'à la fin du xves. Paris, 1969, p. 138. - Reinh. 1963, p. 165, 168. - Rupp. 1915, p. 67.