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INEXAUCÉ, -ÉE, adj.
Littér. Qui n'a pas été exaucé.
A. − [En parlant d'une pers.] Elle était inexaucée (...), pleine d'incertitude et d'angoisse, ne pouvant trouver la raison qui la rendait indigne de toutes les miséricordes divines (Goncourt, MmeGervaisais,1869, p. 272).
Emploi subst., rare. Personne dont les prières, les vœux n'ont pas été exaucés. Fils obéissant de l'Église, je suis, néanmoins, en communion d'impatience avec tous les révoltés, tous les déçus, tous les inexaucés, tous les damnés de ce monde (Bloy, Désesp.,1886, p. 150).
B. − [En parlant d'une demande] Où donc avait-il entendu ces plaintes? Elles lui semblaient déjà anciennes, inexaucées, avec une nuance spéciale de désormais inutiles (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 233):
... cette sorte de buée que faisaient les âmes en s'envolant, avec leurs désirs inexaucés, avec leurs projets vains, avec leurs bonheurs pas vécus, avec la foule de toutes leurs choses coupées et piétinées avant la fleur... Montherl., Songe,1922, p. 135.
REM. 1.
Inexauçable, adj.D'inexauçables vœux, qu'elle ne pouvait subir qu'en se taisant (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 55).
2.
Inexaucement, subst. masc.,hapax. Ce fut le thème de l'inexaucement. Comme on se cache en un coin pour mourir, la mélodie choisit l'extrémité du clavier, les touches hautes, et s'y tordit les mains devant l'inexorable (Malègue, Augustin, t. 2, 1933p. 193).
Prononc. : [inεgzose], [-ne-]. Étymol. et Hist. 1832 (Balzac, Corresp., p. 175). Dér. de exaucé, part. passé de exaucer*; préf. in-1*. Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Quem. DDL t. 17 (s.v. inexauçable).