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INCONSOLÉ, -ÉE, adj.
Littér. Qui n'a pas été consolé, qui ne se console pas; p. ext. inconsolable. Anton. consolé.Mère, veuve inconsolée; cœur, père inconsolé. Ma mère était peut-être sur son lit de mort, tout inconsolée de ne pas avoir au moins un de ses deux enfants à son chevet (Lamart., Tailleur pierre,1851, p. 532).D'aucunes, en deuil, gémissaient, inconsolées encore (Huysmans, En route, t. 1, 1895, p. 149).
Emploi subst. Je suis le ténébreux, − le veuf, − l'inconsolé, Le prince d'Aquitaine à la tour abolie (Nerval, Chimères,1854, p. 693).Polonius, disait une inconsolée, tu es meilleur que je ne suis (Sartre, Mots,1964, p. 21).
[P. méton.] Chagrin, peine inconsolé(e). Le malheureux page exilé, Plein d'un regret inconsolé, Alla mourir en Palestine (Banville, Cariat.,1842, p. 148):
D'abord, rendant visite à la ville de Québec, je m'y sens comme submergé par une vague de fierté française, bientôt recouverte par celle d'une douleur inconsolée, toutes les deux venues du lointain de l'Histoire. De Gaulle, Mém. guerre,1956, p. 241.
REM.
Inconsolation, subst. fém.,hapax. Fait d'être inconsolé. Ces discrétions infinies lui étaient devenues nécessaires, pour qu'elle continuât de vivre dans cette ferveur et cette inconsolation suprêmes (Jouhandeau, M. Godeau,1926, p. 64).
Prononc. et Orth. : [ε ̃kɔ ̃sɔle]. Att. ds Ac. 1878 et 1935. Étymol. et Hist. [Ca 1500 (d'apr. Bl.-W.1-5)] av. 1801 (La Harpe cité par Mercier Néol.) Dér. de consolé, part. passé de consoler*; préf. in-1*. Fréq. abs. littér. : 27. Bbg. Gohin 1903, p. 283.