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INAPPLICATION, subst. fém.
A. − [Correspond à application I B; le compl. désigne un projet, une décision, une action virtuelle] État de ce qui n'est pas mis en pratique. L'intérêt public est donc, ici comme ailleurs, qu'on n'approfondisse pas, que tout reste implicite et sous-entendu, qu'on profite, tant qu'on peut le faire et que la question n'est pas posée, de l'inapplication des principes et du sommeil de la loi (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 170).
B. − [Correspond à application II; à propos d'une pers.] Manque d'application, absence de soin, d'attention, dans le travail. L'âpreté de mon caractère, la rudesse de mes habitudes, la vivacité de mes passions et mon inapplication faisaient assez raisonnablement présager que je serais un mauvais sujet (Delécluze, Journal,1825, p. 198).Ô incurablement léger peuple de France! tu vas payer bien cher aujourd'hui ton inapplication, ton insouciance, ton repos complaisant dans tant de qualités charmantes! (Gide, Journal,1940, p. 23).
Prononc. et Orth. : [inaplikasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1671 « manque d'application, de sérieux » (Pomey); 2. 1873 inapplication d'un système (Lar. 19e). Dér. de application*; préf. in-1*.