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IMMORALISTE, adj. et subst. masc.
I. − Adj. Relatif à l'immoralisme (cf. ce mot B). Doctrine, philosophie, thèse immoraliste. Pour se rendre compte de la difficulté immense qu'il y a à saisir la réalité exacte, il ne faut que voir l'aberration immoraliste. L'arbitraire de la vision chrétienne devenant trop évidente, on supposa par réaction la nature amorale ou plutôt immorale (Rivière, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1906, p. 161).
II. − Subst. masc. Partisan de l'immoralisme (dans sa façon de penser ou de vivre). L'erreur serait (...) grande d'en faire un immoraliste [de Don Juan] (Camus, Sisyphe,1942, p. 100).
Prononc. : [im(m)ɔ ʀalist]. Étymol. et Hist. 1874 (Barbey d'Aurevilly, Les Diaboliques : Le Bonheur dans le crime, éd. François Bernouard, 1926, p. 182 ds Fr. mod. t. 21, p. 177). Dér. de immoral*; suff. -iste*; cf. l'angl. immoralist (1697 ds NED). Fréq. abs. littér. : 90. Bbg. Geerts (W.). Sur L'Immoraliste d'André Gide. R. rom. 1976, t. 11, no1, pp. 99-112.