Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ILLUSION, subst. fém.
A. − [Comme principe d'erreur dans le domaine sensoriel] Perception erronée dans la mesure où elle ne correspond pas à la réalité considérée comme objective, et qui peut être normale ou anormale, naturelle ou artificielle. À cause des cornes dressées au bord des casques, les uns croyaient apercevoir un troupeau de bœufs; d'autres, trompés par l'agitation des manteaux, prétendaient distinguer des ailes, et ceux qui avaient beaucoup voyagé, haussant les épaules, expliquaient tout par les illusions du mirage (Flaub., Salammbô, t. 1, 1863, p. 164).Philippe croyait sentir, non sans un vague effroi, le même silence se reformer autour d'eux, silence qui paraît n'absorber que la part plus grossière du bruit, donne l'illusion d'une espèce de transparence sonore (Bernanos, M. Ouine,1943, p. 1367) :
1. Tel est l'empire de l'imagination, qu'elle se représenta sur-le-champ cette scène, et qu'au bout d'un moment tous ses sens, également trompés, se livrèrent à l'illusion la plus complète. Elle crut encore voir et entendre. Nodier, J. Sbogar,1818, p. 114.
SYNT. Illusion des sens, de la vue, de l'ouïe, du toucher; les illusions du rêve, d'un cauchemar; une illusion de fraîcheur, de légèreté, de profondeur, de relief; les illusions de la perspective; produire une illusion; avoir l'illusion de voir, de sentir, d'entendre qqc.; être le jouet d'une illusion.
Spécialement
1. PSYCHOL. et MÉD.
a) [P. oppos. à hallucination, perception sans objet de caractère pathologique] Interprétation perceptive erronée de données sensorielles réellement existantes, due aux lois mêmes de la perception et susceptible d'être critiquée par le raisonnement. Illusions sensorielles; illusion d'Aristote. Quelquefois même il semble que (...) le pouls vienne frapper les doigts au moment même où le bruit produit par la contraction des oreillettes se fait entendre. Ce phénomène me paraît être une illusion d'acoustique due à l'extrême fréquence des contractions du cœur (Laennec, Auscult., t. 2, 1819, p. 225) :
2. Il existe toute une série de cas dans lesquels le volume apparent et le poids semblent donner des informations sensorielles contradictoires. Ce sont les illusions [it. ds le texte] poids-volume (dites aussi illusions [it. ds le texte] de soupèsement). Elles consistent à surestimer ou à sous-estimer des poids identiques selon que leur volume est plus petit ou plus grand. Thinès-Lemp.1975.
Illusion d'optique (illusion optique, illusion de l'optique). Erreur d'interprétation des données visuelles, due aux lois de l'optique. Illusions optico-géométriques; illusion de Müller-Lyer. Votre honneur, répondit le jeune capitaine, est trompé par une illusion d'optique. Bien qu'elle semble marcher, la houle ne marche pas. C'est un balancement des molécules liquides, rien de plus (Verne, Enf. Cap. Grant, t. 3, 1868, p. 73).L'effort d'Elstir de ne pas exposer les choses telles qu'il savait qu'elles étaient, mais selon ces illusions optiques dont notre vision première est faite, l'avait précisément amené à mettre en lumière certaines de ces lois de perspective (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 838).
Au fig. :
3. ... la cour est un lieu bas, fort bas, fort au-dessous du niveau de la nation. Si le contraire paraît, si chaque courtisan se croit, par sa place, et semble élevé plus ou moins, c'est erreur de la vue, ce qu'on nomme proprement illusion [it. ds le texte] optique... Courier, Pamphlets pol., Au Réd. « Censeur », 1820, p. 32.
Illusion des amputés. Sensations tactiles, thermiques, douloureuses, fréquemment éprouvées par les amputés et faussement localisées dans le membre absent :
4. ... le général Gouraud promenait sa manche vide parmi les dames de l'Union des femmes de France; ces anciennes infirmières averties de cette illusion des amputés qui ne fait pas moins parler d'elle que la bille d'Aristote et les vieilles plaisanteries des opticiens, s'effaçaient pour ne pas heurter la manche vide, ce bras d'ombre... Nizan, Conspir.,1938, p. 27.
b) Illusion (pathologique). Forme d',,hallucination qui utiliserait comme matériau quelques éléments du réel`` (Psychol. 1969) :
5. [Dans certaines hallucinations,] le malade croit voir un homme derrière lui, croit voir de toutes parts autour de lui, croit pouvoir regarder par une fenêtre qui est située derrière son dos. L'illusion de voir est donc beaucoup moins la présentation d'un objet illusoire que le déploiement et comme l'affolement d'une puissance visuelle désormais sans contre-partie sensorielle. Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 392.
Illusion de fausse reconnaissance, illusion du déjà vu, illusion de la mémoire. Trouble de la mémoire dans lequel le malade ressent comme déjà éprouvée une situation en réalité nouvelle ou dans lequel il ,,prend des faits rêvés, lus ou entendus comme effectivement vécus`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Si la réponse [aux exigences du présent] fléchit ou se fait attendre, c'est alors que se forme, en pellicule de l'actuel, l'illusion du « déjà vu » ou plus exactement du « déjà vécu ». Janet l'appelle plus justement peut-être un « sentiment de non-présence ». À sa limite morbide, il aboutit aux sentiments d'irréalité, de vide, de négation de soi (Mounier, Traité caract.,1946, p. 316).
2. TEXT. Tulle(-)illusion. V. tulle.
B. − [Comme principe d'erreur dans le domaine intellectuel et affectif]
1. Croyance ou conception erronée procédant d'un jugement ou d'un raisonnement faux (dû à l'ignorance ou à l'imagination). Quant à la question de la médecine artistique, elle est une pure illusion fondée sur une idée fausse (Bernard, Princ. méd. exp.,1878, p. 48).L'opposition du sentiment et de la pensée a donc pour effet de susciter une véritable illusion philosophique, en scindant la vie organique de l'esprit en deux substances isolées et ennemies (J. Vuillemin, Essai signif. mort,1949, p. 88) :
6. Il est évident que mécanicisme et vitalisme doivent être rejetés au même titre que tout autre système. Il faut nous libérer en même temps de la masse des illusions, des erreurs, des observations mal faites, des faux problèmes poursuivis par les faibles d'esprit de la science, des pseudo-découvertes des charlatans, des savants célébrés par la presse quotidienne. Carrel, L'Homme,1935, p. 39.
SYNT. Illusion collective, commune, générale, individuelle; illusion inconsciente, volontaire; illusions humaines, populaires, modernes; illusions dangereuses, fâcheuses, funestes, trompeuses; illusion de la conscience, de l'esprit, de l'imagination, de l'intelligence, de la pensée, de la raison; l'illusion mathématique, mécanistique, métaphysique, rationaliste, matérialiste; l'illusion libérale, républicaine; l'illusion de la science, des chiffres, de la démocratie.
ÉCON. Illusion monétaire. Phénomène par lequel des individus sont portés à surestimer leur revenu réel dont ils apprécient de façon erronée l'évolution en la confondant avec celle de leurs revenus nominaux, sans tenir compte de la hausse des prix. Cette inconscience est d'autant plus grande que le taux d'inflation est faible (de 1 à 3 %). L'inflation lente ou rampante crée donc une illusion monétaire qui a pu être considérée comme un moyen d'accroître la propension à épargner et l'incitation à investir (Cotta1972).
[Avec accentuation de la composante affective] Croyance erronée, idée vaine dont le caractère séduisant abuse l'esprit et le cœur. L'âme caresse l'illusion de l'infini; comment? En évitant le fini. Mauvais moyen, pauvre stratagème; ruse instinctive du cœur qui désire s'abuser (Amiel, Journal,1866, p. 237).Pureté et tendresse, pourquoi vous avoir séparées? Nous ne voulons renoncer ni à la pureté, ni à la tendresse : est-ce une vérité retrouvée ou une illusion que l'enfant Mozart nous impose? (Mauriac, Journal 2,1937, p. 131) :
7. Et sans doute c'était une grande tentation que de recréer la vraie vie, de rajeunir les impressions. Mais il y fallait du courage de tout genre, et même sentimental. Car c'était avant tout abroger ses plus chères illusions, cesser de croire à l'objectivité de ce qu'on a élaboré soi-même, et, au lieu de se bercer une centième fois de ces mots : « Elle était bien gentille », lire au travers : « J'avais du plaisir à l'embrasser ». Proust, Temps retr.,1922, p. 896.
SYNT. Douce, folle, grande illusion; illusion consolante, rassurante; illusions charmantes, ravissantes, séduisantes; une illusion amoureuse, enchanteresse, voluptueuse; les illusions de la jeunesse, de la vie; les illusions de l'amour, de l'amitié, de l'amour-propre, de la vanité; les illusions de l'espérance; les illusions du langage; une illusion de liberté, l'illusion de la liberté; avoir, se faire une (des) illusion(s); avoir, se donner l'illusion de (faire qqc.); ne pas avoir, ne pas se faire d'illusion; être sans illusion; entretenir, nourrir une illusion; jouir d'une illusion; se bercer, se payer, se repaître d'illusions; détruire, dissiper les illusions; garder, perdre ses illusions.
2. P. méton.
a) Caractère trompeur d'une chose. Voulez-vous encore vous convaincre davantage de l'illusion de ces préceptes? (Chateaubr., Essai Révol., t. 2, 1797, p. 96).
b) Artifice (dû à une puissance magique, au démon) qui séduit et trompe. Méphistophélès dans les longs habits de Faust : Méprise bien la raison et la science, suprême force de l'humanité. Laisse-toi désarmer par les illusions et les prestiges de l'esprit malin (Nerval, Sec. Faust,1840, 1repart., p. 76).
c) Ce qui est l'objet d'une croyance ou d'une conception erronée; chose à laquelle l'esprit prête abusivement une existence ou une valeur réelle. Ne regrettez jamais un monde dont les biens ne sont qu'illusions, les grandeurs que songes, et les plaisirs qu'impostures (Cottin, Mathilde, t. 1, 1805, p. 175).Littré leur porta le coup de grâce en affirmant que jamais il n'y eut d'orthographe positive, et qu'il ne saurait y en avoir. Ils en conclurent que la syntaxe est une fantaisie et la grammaire une illusion (Flaub., Bouvard, t. 2, 1880, p. 16).
3. Acte de l'esprit qui s'abuse ou se laisse abuser par des idées fausses, des conceptions chimériques et séduisantes; état qui en résulte. Besoin, capacité, faculté, force, pouvoir d'illusion; les douceurs, le pouvoir de l'illusion; tomber, vivre dans l'illusion. Il est vrai que certains ont pu céder à l'illusion ou au découragement quand le désastre et le mensonge avaient submergé notre pays (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 405) :
8. Une fois que dans le malheur un homme peut se faire un roman d'espérance par une suite de raisonnements plus ou moins justes avec lesquels il bourre son oreiller pour y reposer sa tête, il est souvent sauvé. Beaucoup de gens ont pris la confiance que donne l'illusion pour de l'énergie. Peut-être l'espoir est-il la moitié du courage, aussi la religion catholique en a-t-elle fait une vertu. Balzac, C. Birotteau,1837, p. 247.
Locutions
Faire illusion. Tromper en se présentant ou en présentant quelque chose sous une apparence flatteuse qui ne correspond pas à la réalité. Faire illusion à qqn; faire illusion sur qqc. [Un] style de journal qui veut faire illusion sur la pensée nulle ou puérile par l'insolite du style (Stendhal, H. Brulard, t. 2, 1836, p. 403).Donner continuellement le change, n'être jamais soi, faire illusion, c'est une fatigue (Hugo, Travaill. mer,1866, p. 212) :
9. Dans les premiers temps de leur mariage, Ferdinand lui avait fait illusion. Il perdait alors sa virginité et s'employait avec une ardeur d'assez bon augure. Aymé, Jument,1933, p. 186.
Se faire illusion. S'abuser, se tromper en s'imaginant ou en imaginant quelque chose ou quelqu'un sous un jour flatteur ou trop favorable. Se faire illusion à soi-même; se faire illusion sur qqc., sur qqn. Pour me faire illusion à moi-même sur mes motifs et m'en déguiser honnêtement le caprice déréglé (Sainte-Beuve, Volupté, t. 1, 1834, p. 35).Il ne faut pourtant pas se faire illusion : les armées cédèrent aussi à l'impulsion de leurs chefs (Lefebvre, Révol. fr.,1963, p. 491).
En partic. [Dans certaines philosophies et chez certains mystiques] L'ensemble des phénomènes du monde sensible et temporel qui cachent la réalité absolue, l'essence des choses, le spirituel. L'universelle illusion; l'illusion éternelle, perpétuelle; l'illusion du monde, de la vie. Notre meilleure espérance est en Dieu. Je le crois, je le sens par expérience, et que tout est illusion dans la vie, et cependant je ne sens pas cette consolation de la piété (E. de Guérin, Journal,1839, p. 262).
[Dans la religion brahmanique] Principe divin identifié à ces apparences trompeuses et désigné sous le nom de Māyā. Il faudra, si on n'a pas obtenu et conquis le nirwana, revenir de nouveau dans le monde, et être encore la proie de l'illusion (Leroux, Humanité, t. 2, 1840, p. 447) :
10. Là comme ailleurs il est possible que nous soyons l'objet d'une vaste illusion, cette illusion toute puissante que les Hindous appellent Maya et dont certains pensent qu'elle est la récréation des dieux. Il n'y a de vérité ni d'absolu que dans l'invisible. Green, Journal,1941, p. 61.
11. Pour l'Inde, pour l'Extrême-Orient, l'apparence a été l'illusion, c'est-à-dire le mal, non au sens chrétien mais au sens métaphysique. L'art fut alors conquis sur le mensonge du cosmos. Malraux, Voix sil.,1951, p. 590.
C. − [Comme effet de la création et principe de représentation dans les arts] Phénomène par lequel un acteur ou un créateur, à l'aide des techniques diverses de son art, reconstruit une certaine réalité qu'il tend à imiter ou qu'il transforme et transpose, et suscite l'adhésion du spectateur, de l'auditeur ou du lecteur en lui donnant le sentiment du vrai. Créer, obtenir, produire l'illusion; détruire l'illusion, nuire à l'illusion; illusion complète, parfaite; l'illusion de la réalité, du réel, du vrai. La vérité de l'art n'est pas celle de la nature. Le bouffon devait donner mieux que le cochon l'illusion d'un cochon (Thibaudet, Réflex. litt.,1936, p. 148) :
12. L'art (...) rétablit le jeu des fils de la Providence sous les marionnettes humaines, revêt le tout d'une forme poétique et naturelle à la fois, et lui donne cette vie de vérité et de saillie qui enfante l'illusion... Hugo, Préf. Cromw.,1827, p. 29.
Effet obtenu par un prestidigitateur, un illusionniste qui, à l'aide de procédés techniques et psychologiques, parvient à offrir au spectateur une vision de l'insolite. Palais des illusions; « l'Illusion comique » (comédie de Corneille). La mimicry est invention incessante. La règle du jeu est unique : elle consiste pour l'acteur à fasciner le spectateur, en évitant qu'une faute conduise celui-ci à refuser l'illusion; elle consiste pour le spectateur à se prêter à l'illusion sans récuser de prime abord le décor, le masque, l'artifice auquel on l'invite à ajouter foi, pour un temps donné, comme à un réel plus réel que le réel (Jeux et sports,1967, p. 1023).
P. méton. Tour exécuté par le prestidigitateur. Le tour du manguier qui pousse à vue d'œil. Cette illusion remonte à des temps très anciens (Jeux et sports,1967, p. 1036).
− Dans le domaine des BEAUX-ARTS.L'illusion de la vie s'obtient dans notre art par le bon modelé et par le mouvement (Rodin, Art,1911, p. 72) :
13. Il [Leonard de Vinci] a le secret de composer des êtres fantastiques dont l'existence devient probable (...). Il fait un christ, un ange, un monstre en prenant ce qui est connu, ce qui est partout, dans un ordre nouveau, en profitant de l'illusion et de l'abstraction de la peinture, laquelle ne produit qu'une seule qualité des choses, et les évoque toutes. Valéry, Variété [1], 1924, p. 250.
− Dans le domaine du théâtre, de la musique, de la littérature.L'illusion scénique, romanesque. Les étrangers font consister cette illusion [l'illusion théâtrale] dans la peinture des caractères, dans la vérité du langage et dans l'exacte observation des mœurs du siècle et du pays qu'on veut peindre (Staël, Allemagne, t. 2, 1810, p. 245).La musique seule échappe aux dangers de l'analyse et donne l'illusion de l'absolu en exprimant les idées les plus vagues sous la forme mathématique (Faure, Hist. art,1914, p. 517) :
14. Le théâtre ne pourra redevenir lui-même, c'est-à-dire constituer un moyen d'illusion vraie, qu'en fournissant au spectateur des précipités véridiques de rêves, où son goût du crime, ses obsessions érotiques, sa sauvagerie, ses chimères, son sens utopique de la vie et des choses, son cannibalisme même, se débondent, sur un plan non pas supposé et illusoire, mais intérieur. En d'autres termes, le théâtre doit poursuivre, par tous les moyens, une remise en cause non seulement de tous les aspects du monde objectif et descriptif externe, mais du monde interne, c'est-à-dire de l'homme, considéré métaphysiquement. Artaud, Théâtre et son double,1938, p. 109.
REM.
Illusionnaire, adj.Qui tient de l'illusion. Synon. illusoire.Tout libéralisme est faux et illusionnaire (Fourier, Nouv. monde industr.,1830, p. 76).
Prononc. et Orth. : [il(l)yzjɔ ̃]. Passy 1914 [-y:-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1remoitié xiies. « moquerie, risée; objet de risée » (Ps. Oxford, 78, 4 ds T.-L.); 2. ca 1223 « fausse apparence, représentation trompeuse, mirage » (G. de Coinci, éd. F. Koenig, 2 Mir. 9, 2281); 3. 1611 « trucage, tour de passe-passe » (Cotgr.), cf. Fur. 1690 : l'optique fait paroistre aux yeux mille agréables illusions dans les lunettes polyedres; 1765 domaine de l'art dram. (Encyclop.). Empr. au lat.illusio « ironie, terme de rhét. » à l'époque class.; « moquerie, raillerie, objet de dérision; illusion, tromperie, erreur des sens; mirage, déception, illusion nocturne » dans la lang. chrétienne. Fréq. abs. littér. : 5 304. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 7 689, b) 5 977; xxes. : a) 7 075, b) 8 538. Bbg. Gohin 1903, p. 336. - Quem. DDL t. 8, 16.