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IGUANE, subst. masc.
Reptile saurien herbivore vivant principalement en Amérique tropicale et dans les îles du Pacifique, ayant l'apparence d'un gros lézard à crête dorsale épineuse et dont certaines espèces peuvent atteindre 1,80 m. Les hidalgos se nourrissaient, aux bons jours, d'œufs d'iguane et de crabes ramassés à pleins casques (Morand, Air indien,1932, p. 128).On utilise en maroquinerie les peaux de (...) sauriens (...), iguanes du Brésil, grands lézards d'Amérique du Sud et de Malaisie (Bérard, Gobilliard, Cuirs et peaux,1947, p. 16) :
Une douzaine d'iguanes [it. ds le texte] marins se chauffent sur la lave. C'est la première fois de ma vie que je découvre ces gros lézards. Dépassant un mètre trente de long, ces monstres ont une peau gris foncé, les plus gros sont marbrés de rouge, de verdâtre ou de noir. Partant de la nuque, une crête épineuse suit le corps en s'amenuisant jusqu'au bout de la queue. Leur crâne couvert de callosités surprend par sa position écrasée contre le corps. (...) ces animaux sont inoffensifs. C. Zuber, Galapagos, Paris, Presses de la Cité, 1971, pp. 75-76.
Prononc. et Orth. : [igwan]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. [1533 Iuana (P. Martyr d'Anghiera, Extraict ou Rec. des Isles nouuellement trouuees en la grand mer Oceane [trad. de l'ital.], Dec. III, chap. 7 ds König, p. 110)]; 1. 1579 Iguanné (Hist. Univ. du Nouv. Monde, extr. de l'ital. de M. Hier. Benzoni Milanois par M. Urb. Chauveton, p. 486, ibid.); 2. 1598 yquane (Hist. nat. et mor. des Indes, tant or. qu'occ., comp. en Cast. par J. de Acosta, et trad. en fr. par R. Regnault Cauxois, fo199a, ibid.); 3. 1658 iguanes (C. de Rochefort, Hist. nat. et mor. des Iles Antilles de l'Amérique, p. 135, ibid., p. 111). Empr., par l'intermédiaire de l'esp.iguana (dep. 1519, yaguana, F. de Enciso ds Fried.), à l'arawak : les formes avec -g- seraient, d'apr. Loewe (ds Z. vergl. Sprachforsch., t. 61, pp. 70-72) et König, p. 111, empr. au dial. goaxiro,alors que la forme isolée iuana serait empr. au taino. Le mot est parvenu en fr. d'abord véhiculé par des textes ital. (supra attest. de 1532 et 1579). Fréq. abs. littér. : 43. Bbg. Boulan 1934, p. 75.