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ICONOLÂTRE, subst.
HIST. RELIG. Personne accusée de rendre un culte idolâtre aux images; terme d'injure appliqué aux catholiques par les iconoclastes. (Dict. xixeet xxes.). Anton. iconoclaste.
Emploi adj. Qui ressortit à la vénération des images saintes. Le culte iconolâtre ne triompha qu'après cent ans de proscriptions, de tueries, de vandalisme furieux. Quand les images reparurent, la tradition était brisée, l'effort coupé dans sa racine, les artistes de Byzance étaient dispersés par l'exil dans l'Orient voisin, en Italie et jusqu'en Espagne et en France (Faure, Hist. art,1912, p. 253).
Prononc. et Orth. : [ikɔnɔlɑ:tʀ ̥]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1701 (Fur.). Formé des élém. ε ι ̓ κ ο ν(ο)-, v. icono- et -lâtre*; cf. lat. médiév. iconolatres « adorateur d'images ». L'angl. est attesté dep. 1654 ds NED.
DÉR.
Iconolâtrie, subst. fém.,hist. relig., péj. Doctrine chrétienne favorable au culte des images, à la représentation plastique des personnes divines, de la Vierge et des saints; terme d'injure employé par les iconoclastes. Anton. iconoclasme, iconoclastie. P. ext.Tout chez lui [Ruskin] était amour et l'iconographie, telle qu'il l'entendait, se serait mieux appelée iconolâtrie (Proust, Past. et mél.,1919, p. 166).[ikɔnɔlɑtʀi]. 1reattest. 1769 [achevé d'imprimer] (Antonini, Dict. françois, latin et ital., Lyon, Duplain, 1770, t. 2, p. 356); de iconolâtre, suff. -ie*; l'angl. iconolatry est attesté dep. 1624 ds NED.
BBG. Quem. DDL t. 13 (s.v. iconolâtrie).