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HYPERSTHÉNIE, subst. fém.
A. − MÉD. Fonctionnement exagéré de certains organes ou de certains tissus. Anton. asthénie.Chez les garçons, (...) elles se manifestent par de l'obésité, de l'hypersthénie musculaire (Sézary dsNouv. Traité Méd., fasc. 8, 1925, p. 114).
Hypersthénie gastrique. Augmentation anormale de la motilité gastrique. Dans quelques cas rares il s'agit au contraire d'hypersthénie gastrique, suivant le mot de M. Robin (Janet, Obsess. et psychasth.,1903, p. 413).
B. − PSYCHOL. Élévation de la tension psychologique produisant une activité idéatoire plus vive, une charge affective plus forte et un dynamisme comportemental plus grand (d'apr. Porot 1975).
Prononc. : [ipε ʀsteni]. Étymol. et Hist. 1820 « accroissement excessif des forces » (Nysten); 1902 « fonctionnement exagéré de certains organes » (Nouv. Lar. ill.). Formé de l'élém. hyper-* et du rad. du gr. σ θ ε ́ ν ο ς « force, vigueur »; suff. -ie*.
DÉR.
Hypersthénique, adj. et subst.,méd. a) Adj. Qui est caractéristique de l'hypersthénie. Anton. asthénique.Forme hypersthénique. À une première période hypersthénique fait suite une période asthénique (Le Gendre dsNouv. Traité Méd., fasc. 7, 1924, p. 326).b) Adj. et subst. (Celui, celle) qui est atteint d'hypersthénie. Personne hypersthénique. Petit mangeur, le nerveux aime les aliments sapides et peu volumineux (...). Hartenberg le classe en hyposthénique et hypersthénique (Le Gendre dsNouv. Traité Méd., fasc. 7, 1924p. 183).[ipε ʀstenik]. 1reattest. 1826 (F. J. V. Broussais ds Encyclop. progressive, 191 ds Quem. DDL t. 12); du rad. de hypersthénie, suff. -ique*.
BBG. Quem. DDL t. 8 (s.v. hypersthénique), 12.