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 |     HYMNOGRAPHE, subst. masc.Poète écrivant les paroles d'un hymne. Dom Guéranger se plaisait aussi à faire ressortir le contraste qu'il y avait entre le caractère connu, la belle humeur joviale de Santeuil et cet office solennel d'hymnographe dont on l'avait investi (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t. 12, 1851-62, p. 23). Prononc. : [imnɔgʀaf].    Étymol. et Hist. 1765 (Encyclop. t. 8).        Empr. au gr.
               υ
               ̔
               μ
               ν
               ο
               γ
               ρ
               α
               ́
               φ
               ο
               ς « écrivain d'hymnes ou de panégyriques », composé de υ
               ́
               μ
               ν
               ο
               ς « hymne » (v. ce mot) et de γ
               ρ
               α
               ́
               φ
               ε
               ι
               ν « écrire ». DÉR.  Hymnographie, subst. fém.Art de composer ou d'étudier des hymnes. On m'a beaucoup écrit, on a imprimé pas mal au sujet du Repertorium (...). M. Ernest Rembry, érudit Brugeois : « Quel immense service vous êtes en train de rendre à tous ceux qui s'occupent d'hymnographie! (...) » (U. Chevalier, Catal. des chants, hymnes, proses, séquences, tropes en usage dans l'Église lat., Bruxelles, t. VI, 1920, p. XXXII).−    [imnɔgʀafi].    −     1resattest. a)  1832 « art de composer des hymnes » (Raymond); b)  1840 « recueil d'hymnes » (Ac. Compl. 1842); de hymnographe, suff. -ie*. | 
 
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