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HYLÉMORPHISME, subst. masc.
MÉTAPHYS. Doctrine d'Aristote et des scolastiques selon laquelle l'être est constitué, dans sa nature, de deux principes complémentaires, la matière et la forme. Avicebron, qui admet comme Avicenne l'universalité de l'hylémorphisme et par suite met de la matière dans les intelligences qui meuvent les sphères (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 1217).Il y a dans le matérialisme historique une vérité mal formulée qu'une philosophie qui appliquerait au mouvement de l'histoire les principes de l'hylémorphisme pourrait sauver (Maritain, Human. intégr.,1936, p. 92).Théorie spiritualiste directement inspirée de l'hylémorphisme aristotélicien (Hist. sc.,1957, p. 1680).
REM. 1.
Hylémorphique, adj.Qui relève de l'hylémorphisme. Hypothèse hylémorphique. L'âme est composée d'une forme et d'une matière incorporelle. Bien qu'il refuse d'admettre cette composition hylémorphique de l'âme, Albert le Grand maintient que sa vraie définition est celle qu'Avicenne en a donnée (Gilson, Espr. philos. médiév.,1931, p. 186).Elle [l'Église] ne dit pas surtout qu'il y a, dans tous les sacrements et pour chacun d'eux, équivalence parfaite entre « forme et matière » et « substance ». La conception hylémorphique ne doit pas être appliquée aux sacrements avec cette rigueur métaphysique (Théol. cath.t. 14, 11939, p. 575).
2.
Hylémorphiste, adj.,hapax. Qui ressortit à l'hylémorphisme. Le vocabulaire hylémorphiste (Maritain, Human. intégr.,1936p. 99).
Prononc. : [ilemɔ ʀfism̥]. Étymol. et Hist. 1904 (D. Nys, L'hylémorphisme dans le monde inorganique ds Revue néo-scolastique, t. 11, p. 35). Composé du gr. υ ̔ λ η (v. hylé), de μ ο ρ φ η ́ « forme » et du suff. -isme*. Bbg. Quem. DDL t. 10.