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HUMBLEMENT, adv.
A. − D'une manière qui témoigne de l'humilité. Anton. orgueilleusement.Demander humblement pardon. Recevoir humblement les réprimandes; souffrir humblement les injures, les affronts (Ac.). − Il n'y a pas de duchesse ici, répondit la religieuse. Vous êtes devant sœur Thérèse (...). Ces paroles, si humblement prononcées (...) frappèrent le général comme l'eût fait un coup de foudre (Balzac, Langeais, 1834, p. 209).Elle attendit patiemment, humblement, que fussent désertés les abords de la tombe fraîche (Gide, Caves, 1914, p. 865) :
− Ça t'amusera de faire des cours? − Ah! non, dit-il avec élan. Il rougit et ajouta humblement : je ne suis pas fait pour ça. Sartre, Mort ds âme, 1949, p. 62.
B. − D'une manière qui est sans prétention, sans éclat, de peu d'envergure. Synon. modestement; anton. grandiosement (rare).Travailler humblement, vivre humblement. Le domaine [de l'esprit purement scientifique] commençait dès lors à s'étendre, quoique bien humblement encore (Comte, Philos. posit., t. 5, 1839-42, p. 83).La porte cochère s'ouvrait humblement sur une cour humide entre la boutique d'un cordonnier et celle d'un emballeur (A. France, Bergeret, 1901, p. 30).Georges Michel qui peignit l'église villageoise de Passy humblement debout au milieu de sa jungle (Colette, Pays. et portr., 1954, p. 112).
Prononc. et Orth. : [œ ̃bləmɑ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1remoitié xiies. humelement (Ps. Oxford, CXXX, 3 ds Gdf. Compl.). Dér. de humble*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 554. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 712, b) 952; xxes. : a) 728, b) 799.