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HUILÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de huiler*.
II. − Emploi adj.
A. − Imprégné d'huile. Papier huilé; soie huilée; une machine, une mécanique bien huilée. Elle est mise simplement, mais avec goût : marmotte et des mèches huilées sur les tempes (Stendhal, Journal,1804, p. 55).Mise peu soignée, cravate noire légèrement huilée par un long usage, voire même écorchée par la barbe (Balzac, Œuvres div., t. 3, 1836, p. 118).
B. − P. anal. Huilé + compl. prép. de.Recouvert de (quelque chose d'aspect huileux). Ils étaient assis contre le portillon de la gare. Ils ne savaient quel parti prendre, regardant la patache puis la route huilée de pluie (Giono, Solit. pitié,1932, p. 9).
C. − Au fig. ou p. métaph. Monsieur le curé est dans ses bons jours. Ça marche. Il parle bien, possède tous ses moyens et les mots huilés roulent, sans accrocs (Renard, Lanterne sourde,1893, p. 270).
Huilé + compl. prép. de.Des lambeaux d'articles surgissaient dans sa mémoire (...) des encouragements huilés de componction (Genevoix, Mains vides,1928, p. 30).
En partic. Qui fonctionne bien. (La foire du livre de Francfort) fonctionne à plein rendement. Organisation huilée à la germanique (Paris Match,5 oct. 1968, p. 9).
Prononc. : [ɥile]. Fréq. abs. littér. : 100.