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HÉROÏNE2, subst. fém.
Stupéfiant dérivé de la morphine et doté de fortes propriétés analgésiques et euphorisantes. La malade qui était calmée par l'héroïne (...) guérit au bout de 2 mois (Londe dsNouv. Traité Méd., fasc. 2, 1928, p. 571).Un minuscule paquet de cocaïne, d'héroïne, de morphine, une saleté de poudre quelconque (Bernanos, Journal curé camp.,1936, p. 1045) :
Roger vient de mourir du tétanos; faute d'assez d'argent pour acheter de l'héroïne au prix qu'elle coûte maintenant, il se faisait des piqûres de laudanum, tous les intoxiqués finissent, depuis la guerre, par mourir du tétanos; à quinze ans Roger prophétisait que dès qu'il le pourrait il se suiciderait lentement en prenant des drogues... Vailland, Drôle de jeu,1945, p. 15.
Prononc. et Orth. : [eʀ ɔin]. Homon. et homogr. héroïne1(fém. de héros). Étymol. et Hist. 1903 (Nouv. Lar. ill., s.v. morphine). Prob. empr. à l'all. Heroin de même sens, cette substance ayant été mise au point en Allemagne (cf. NED Suppl. ex. 1898); le mot. all. a été créé à partir du gr. η ́ ρ ω ς (v. héros) en raison de l'exaltation que produit cette drogue sur le sujet qui l'utilise.