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HELLÉNISTE, subst.
A. − Celui, celle, qui connaît la langue ou la littérature grecque. Helléniste distingué. J'ai connu un bon helléniste, et qui portait toute la langue grecque dans sa tête; mais aussi tous les ans il lisait toute la grécité, comme il disait, du commencement à la fin (Alain, Propos,1922, p. 435).
En appos. à valeur adj. Les moines hellénistes de Fontenay fréquentaient les esprits élégants de la contrée (A. France, Rabelais,1909, p. 12).
B. − HIST. DES RELIG. Juif ayant adopté la culture ou le culte des Grecs; Grec converti au judaïsme. Les autres parmi les nouveaux convertis étaient des « hellénistes », c'est-à-dire des Juifs parlant grec, lisant la Bible en grec (Renan, Apôtres,1866, p. 109).
Prononc. et Orth. : [εl(l)enist] ou [ele-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1598 (Marnix de Sainte-Aldegonde, Tableau des Différends de la Religion, tome I, 2epartie, chap. IV ds Mél. Boisacq (E.), p. 177, no1 : ... L'autre [synagogue], de ceux qui parloient la langue grecque, et estoient nommés Hellenistes, avoit sa résidence en Alexandrie d'Egypte); 1643 « Juif vivant en Grèce, ou qui imite les Grecs » (Guez de Balzac, Lettre 10 octobre, ibid.); 2. 1661 « personne versée dans la langue ou la littérature grecque » ici péj. (P. Labbe, Les Étymologies de plusieurs mots françois, contre les abus de la secte des Hellénistes du Port Royal, ibid., p. 175). Empr. au gr. Ε λ λ η ν ι σ τ η ́ ς « partisan de la langue ou des coutumes grecques ». Fréq. abs. littér. : 55. Bbg. Charlier (G.) Helléniste. Notes pour servir à l'hist. du mot fr. In : [Mél. Boisacq (É.)]. 1937, t. 1, pp. 175-186.