| ![]() ![]() ![]() ![]() HARNACHÉ, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de harnacher*. II. − Emploi adj. A. − Équipé. 1. [En parlant d'une monture] Des chevaux superbement harnachés; des chevaux harnachés à la russe; des mules harnachées à l'espagnole. Ils montent des chevaux harnachés à la turque (About, Grèce,1854, p. 41).Elle envoya en cadeau à celui-ci un coursier de prix richement harnaché (Grousset, Croisades,1939, p. 134). − Harnaché de.Des chevaux harnachés de cuir, de housses écarlates, de peaux, d'une selle française à troussequin. Trois petits poneys, tout harnachés d'argent, de rosettes, de bouffettes, et qu'elle menait au grand trot (Bourges, Crépusc. dieux,1884, p. 204). 2. [En parlant d'une pers.] Des chevaliers harnachés pour un tournoi. Il était debout devant moi, tout prêt, harnaché de ses trois musettes et du sac en baluchon (Giono, Baumugnes,1929, p. 48). − P. métaph. Avec le sang-froid d'une lady harnachée d'orgueil par cette atroce éducation britannique que vous savez (Balzac, Honorine,1843, p. 370). B. − P. anal. Vêtu avec faste, avec soin. Nathalie sort de la cuisine, tout harnachée : bigouden du dimanche, guimpe immaculée, corsage à passants de velours (H. Bazin, Qui j'ose aimer,1956, p. 174) : ... vous arrivez à la grille du chœur (...) devant laquelle se tient debout un magnifique personnage splendidement harnaché; c'est le suisse...
Hugo, Rhin,1842, p. 103. Prononc. : [aʀnaʃe] init. asp. Fréq. abs. littér. : 75. |