| ![]() ![]() ![]() ![]() GUINÉE2, subst. fém. Toile de coton ordinairement teinte en bleu foncé qui servait autrefois de moyen de troc en Afrique occidentale. Le mal aurait été certainement moins sensible si, comme en Angleterre, (...) les guinées et autres toiles de coton y avaient été fabriquées (Le Moniteur,t. 2, 1789, p. 300).Elle montra ses cuisses. Une étroite bande de guinée bleue, partant de sa taille maigre, ne les voilait qu'à moitié (Mille, Barnavaux,1908, p. 203).Prononc. et Orth. : [gine]. Att. ds Ac. 1835-1878. Étymol. et Hist. 1666 pieces de toile de Guinée (M. Thevenot, Relations de divers Voyages curieux, t. 3, Rapport que les directeurs de la Compagnie Hollandoise des Indes Orientales ont fait à leurs Hautes Puissances, p. 12 ds Arv., p. 259); 1688 toiles guinées (Ducasse ds Höfler, p. 102); 1692 guinées blanches (Tibierge, ibid.); 1823 (Boiste : Guinée [...] sorte de toile bleue, de mousseline). Du nom de la région africaine appelée alors Guinée, dans laquelle on pratiquait des échanges de marchandises et où ce type de toiles était courant. Le texte de la 1reattest. laisse supposer que le terme est entré en France par l'intermédiaire des Pays-Bas. STAT. − Guinée1 et 2. Fréq. abs. littér. : 136. |