| ![]() ![]() ![]() ![]() GUIGNARD2, -ARDE, adj. Fam. Qui a la guigne, malchanceux (-euse). Il faudrait être bien guignard quand on est marchand dans les baraques du jour de l'an sur les grands boulevards pour y faire chou-blanc (Richepin, Pavé,1883, p. 40).− Emploi subst. Aux dernières nouvelles, août 1945, ce guignard orgueilleux et portant beau, ex-habitué des palaces et des wagons-lits, finit ses jours dans l'hospice des vieillards de St-Gall (Cendrars, Main coupée,1946, p. 254). Prononc. : [giɳa:ʀ], fém. [-ɳaʀd]. Étymol. et Hist. A. Adj. 1880 « qui est malchanceux » (Vast-Ricouard, Le Tripot ds Rigaud, Dict. arg. mod., p. 208). B. Subst. 1886 « un malchanceux » (Richepin, Braves gens, p. 29). Dér. de guigne2*; suff. -ard*. Bbg. Quem. DDL t. 17. |