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GRONDERIE, subst. fém.
[Correspond à gronder B] Action de gronder quelqu'un; p. méton. semonce, réprimande faite sur un ton sévère, souvent à un enfant. Synon. remontrance, reproche.La bonne Villeneuve et ma Lucile m'aidaient à réparer ma toilette, afin de m'épargner des pénitences et des gronderies (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 46).« Monsieur Sylvestre, il est tard et votre maman vous grondera. » M. Sylvestre se moquait bien alors des gronderies et des fessées (A. France, Bonnard,1881, p. 286) :
Ce barbu de Kervazec me fit un cours mondain sur le péché de gourmandise. Un cours à l'usage d'enfants gâtés, où revenait sans cesse le mot « vilain ». Cette gronderie sucrée m'écœura. J'étais surtout vexé de paraître encore assez jeune pour la subir. H. Bazin, Vipère,1948, p. 91.
Reproche amical adressé à quelqu'un. Elle lui adressait à demi-voix ses caressantes gronderies. − Qu'est-ce que vous êtes donc devenu depuis deux grands mois, méchant? (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 389).Elle lui faisait de ces charmantes gronderies tendres qui ont tant de grâce remontant de la fille au père (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 84).
REM. 1.
Grondade, subst. fém.,synon. rare de gronderie.Au lieu de lui dire merci pour tout ce qu'il fait maintenant, je lui adresse des grondades (E. de Guérin, Lettres,1834, p. 65).
2.
Gronde, subst. fém.,vx, pop., synon. rare de gronderie.Vous devez vous souvenir de la gronde de mon mari à propos d'une erreur de caisse (Balzac, C. Birotteau,1837, p. 397).
Prononc. et Orth. : [gʀ ɔdʀi]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1598 « grognement du porc » (G. Bouchet, Serees, III, 101, Roybet ds Gdf.); 1620 « murmures, plaintes » (D'Aubigné, Hist., III, 185 ds Littré); 1694 « réprimande » (Ac.). Dér. de gronder*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 51. Bbg. Quem. DDL t. 1, 5 (s.v. gronde).