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GRINCHE, subst. masc.
[Correspond à grincher1] Arg., vieilli. Voleur. Les grinches, comme on dit en littérature moderne, se mirent silencieusement à l'œuvre vers le milieu de la nuit, fouissant le sol de façon à creuser un souterrain qui aboutirait sous le plancher de la cuisine (Du Camp, Hollande,1859, p. 220).C'étaient trois agents de la sûreté, déguisés en grinches, qui, intrigués par ces promenades de lumière dans la maison à cette heure indue, avaient cru à une intrusion de voleurs chez moi (Goncourt, Journal,1889, p. 943) :
Mais les soixante joyeux sautèrent dans la cour, et Chavarot mit le feu à un toit de paille, pour voir ce qui se passait, et pour le plaisir de la destruction. Il ne faut pas penser à son patriotisme, ni à celui de ses copains, les cinquante-neuf escarpes, grinches et souteneurs qui l'accompagnaient... Mille, Barnavaux,1908, p. 146.
REM.
Grincheuse, subst. fém.Voleuse. Ça s'ra une crâne grincheuse (Clémens ds Zaccone, Hist. bagnes, t. 1, 1876, p. 451).
Prononc. : [gʀ ε ̃:ʃ]. Étymol. et Hist. 1800 (P. Leclair, Hist. brig. et assass. Orgères, p. 18). Déverbal de grincher1*. Bbg. Sain. Arg. 1972 [1907], p. 227, 228; Sources t. 3 1972 [1930], p. 60.