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GRENOUILLETTE, subst. fém.
A. − Petite grenouille. Élisa s'assit dans la chambre de roseaux. Marcel lui fit « chut » de la main. Une grenouillette, sur un parquet de lentilles d'eau, coassait la bouche fermée. Élisa distinguait sa gorge palpitante et les toiles transparentes de ses pattes (J.-L. Bory, Mon village à l'heure allemande, Paris, Flammarion, 1945, p. 29).
Au fig. avec valeur hypocoristique. La Gouvernante. − (...) tu as dix-neuf ans, ma grenouillette. Tu n'es plus assez jeune, tu n'es pas assez vieille pour ces amusements assommants [le jeu de dames] (Audiberti, Mal court,1947, I, p. 135).
B. − BOT. Renoncule d'eau à fleurs blanches. Synon. grenouillet.Je faisais mes délices de la grenouillette, dont la fleur semble un gros flocon de neige fondante (Jammes, Mém., t. 2, 1922, p. 11).V. eupatoire ex. 1.
C. − MÉD. Tumeur liquide apparaissant dans la région sous-linguale, sous-maxillaire ou pharyngienne. Grenouillette aiguë, séreuse. Maladies des glandes salivaires. La grenouillette (...) se présente sous forme d'une tuméfaction franchement liquidienne soulevant une muqueuse mince et blanchâtre au niveau du plancher de la bouche (Quillet, Méd.,1965, p. 184).Les grenouillettes peuvent être de deux origines différentes : celles qui (...) dérivent d'un vice évolutif des fentes branchiales de l'embryon et celles qui résultent d'une obstruction du canal excréteur d'une glande salivaire sous-linguale (Villemin1975) :
Grenouillette. Ne se rencontre guère que chez le chien. La grenouillette est due à la formation d'un kyste au sein d'une des glandes salivaires sous-maxillaire ou sub-linguale. Elle tire son nom du fait que les humains qui en sont atteints parlent en coassant, comme les grenouilles. Garcin, Guide vétér.,1944, p. 51.
Prononc. et Orth. : [gʀ ənujεt]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1538 « petite grenouille » (R. Estienne, Dict. Latino-gallicum, 608b d'apr. Vaganay ds Rom. Forsch. t. 32, p. 73); 1549 « renoncule aquatique » (J. Maignan d'apr. FEW t. 10, p. 59b). Dér. de grenouille*; suff. -ette*. Bbg. Quem. DDL t. 9.