| ![]() ![]() ![]() ![]() GRENADINE2, subst. fém. Soie grège dont les fils sont formés par deux brins de soie d'abord tordus isolément, puis réunis par une seconde torsion. Robe à corset en grenadine, une étoffe de soie alors de mode (Balzac, Rabouill.,1842, p. 450).Ce voile était en grenadine blanche, semblable à de la poussière de marbre tissue, transparent pour celle qui le porte, impénétrable pour celui qui regarde (Dumas fils, Ami femmes,1864, II, 3, p. 117).− Étoffe faite avec cette soie. À côté de ces belles étoffes, il s'en trouve d'autres qui méritent aussi d'être signalées (...). Ce sont des grenadines, grande largeur, à quinze francs la robe (Journal femmes,avr. 1847, p. 186). Prononc. et Orth. Cf. grenadine1. Étymol. et Hist. 1813 « espèce de soie grenue » (Nouveau dict. géographique, s.v. Zurich ds Quem. DDL t. 12, s.v. augustine). Dér. de grenade, nom de tissu attesté de 1723 (Savary) à 1851 (Landais d'apr. FEW t. 4, p. 236a), dér. de grain* en raison de l'aspect de cette étoffe (v. FEW, loc. cit. et Höfler, p. 85, n. 9). Bbg. Laboriat (J.). D'où sont issus ces tissus? Vie Lang. 1974, pp. 345-349. |