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GRÉCITÉ, subst. fém.
PHILOL. Caractère de ce qui est propre ou conforme à la langue grecque. La grécité d'un mot, d'une phrase, d'une construction (grammaticale). La plupart des auteurs anciens exigeraient un commentaire perpétuel, non pour expliquer la grécité ou la latinité, mais pour rendre intelligibles au lecteur moderne les mœurs (...) des personnages qui ont vécu dans une société complètement différente de la nôtre (Mérimée, Mél. hist. et littér.,1855, p. 183).Lucien (...) perdit la tête parce qu'un pédant s'était avisé de lui reprocher un mot comme n'étant pas d'une bonne grécité (Mérimée, Ét. litt. russe, t. 1, 1870, p. 18).L'antique grécité y est [dans Matthieu] (...) modifiée dans le sens analytique des langues modernes (Renan, Évangiles,1877, p. 199).
Basse grécité. [En parlant d'une période de décadence] Synon. de basse antiquité de la Grèce :
Aussi la tradition à laquelle se rattache M. France n'est-elle pas cet « ordre antique, sagement pessimiste, lucide, mesuré, confiant, guerrier, discipliné, militaire, organisateur de la famille et de la cité », par quoi nous fut aménagé notre temporel. L'histoire de l'antiquité qu'il rapporte, ce n'est pas cette histoire chargée d'expérience humaine qui chemine vers l'histoire sacrée; mais cette basse grécité, issue de la corruption asiatique et qui est l'annonce de la mort. Massis, Jugements,1923, p. 161.
Prononc. et Orth. : [gʀesite]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1808 « avarice » (Hautel); 2. 1823 « langue grecque » basse grécité (Boiste). Dér. de grec*; suff. -ité* cf. le b. lat. graecitas au sens 2; 1 dér. du sens de grec* étymol. 2 c, cf. FEW t. 4, p. 211b.