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GRATTEMENT, subst. masc.
A. − Rare
1. Action ou fait de gratter. Le jeune baron passa deux ou trois fois sa main sur le crâne du chat, qui se haussait et se poussait pour mieux jouir du grattement amical (Gautier, Fracasse,1863, p. 48).
En partic. [À propos d'un instrument de mus. à cordes] C'était un beau violon rouge. D'un grattement du pouce il en fit vibrer toutes les cordes (Châteaubriant, Lourdines,1911, p. 64).Grattements de mandoline (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1442).
2. Démangeaison, picotement, irritation. Le bon moyen de s'empêcher de tousser n'est pas d'interroger sa gorge et de surveiller le petit grattement (Alain, Propos,1924, p. 579).
B. − P. méton., usuel. Bruit émis par une personne ou une chose qui gratte. Le grattement de la plume sur le papier; entendre un grattement à la porte; grattement de souris; grattement discret, furieux, furtif. Un léger grattement, un bruit d'ongles égratignant du bois, l'inquiéta. Puis, elle comprit, elle courut ouvrir (Zola, Bête hum.,1890, p. 167).On n'entendait que le grattement régulier de la louche raclant le fond de la marmite (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 32) :
... Edmond souleva sa tête pour mieux entendre. C'était un grattement égal qui semblait accuser, soit une griffe énorme, soit une dent puissante, soit enfin la pression d'un instrument quelconque sur des pierres. Dumas père, Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 169.
Prononc. : [gʀatmɑ ̃]. Étymol. et Hist. 1. 1585 « action de gratter » (N. du Fail, Contes et discours d'Eutrapel, éd. J. Assézat, t. 2, p. 254); 2. 1841 « bruit de ce qui gratte » (Flaub., Souv., p. 76). Dér. de gratter*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 49. Bbg. Delb. Matér. 1880, p. 158. - Quem. DDL t. 16.