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GRANULER, verbe trans.
A. − Réduire un métal en petits grains. Granuler du plomb, de l'étain (Ac. 1798-1932).
− MÉTALL. Effectuer l'opération de la granulation :
1. Si (...) on granule le laitier en le refroidissant brutalement dès sa sortie du creuset de haut-fourneau, il se produit une trempe qui empêche la cristallisation de se produire; le laitier ainsi traité se présente sous la forme d'un sable d'aspect vitreux; séché, puis moulu, le laitier granulé se comporte comme un ciment. Cléret de Langavant, Ciments et bétons,1953, p. 37.
♦ Emploi pronom. passif :
2. Les métallurgistes qui connaissent la composition des laitiers qu'ils élaborent savent si ceux-ci se granuleront bien et s'ils donneront satisfaction aux cimentiers; ils évitent de granuler les laitiers qui ne conviennent pas à la cimenterie, ils les destinent à d'autres applications, fabrication de ballasts en particulier. Cléret de Langavant, Ciments et bétons,1953p. 38.
B. − Au fig. Réduire en petits grains, détruire. C'était une belle brune (...). Haute en chair, habile, elle effondrait les moelles, granulait les poumons, démolissait, en quelques tours de baisers, les reins (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 151).
Prononc. et Orth. : [gʀanyle], (il) granule [gʀanyl]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1611 « réduire en graines » (Cotgr.); 1675 « réduire en grains » (Lémery, Cours de chimie ds Brunot t. 6, 1, p. 644); 1908 granulé subst. (Codex, p. 591). Dér. sav. de granule*.