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GRANDILOQUENCE, subst. fém.
Manière pompeuse et emphatique de s'exprimer. Sa sorbonnifique grandiloquence (Clemenceau, Vers réparation,1899, p. 39) :
1. Ah! cher vieux, que sont les obstacles de la nature, les montagnes, les océans, les forces en mouvement, le vent et les marées, que sont vraiment ces obstacles au prix de ceux que nous trouvons dans le caractère des hommes? Voilà une grandiloquence que tu voudras bien me pardonner. Puis-je m'exprimer autrement? Duhamel, Maîtres,1937, p. 124.
P. métaph. La grandiloquence creuse de cette sculpture qui est comme ces énormes melons dont on dit quand on en a goûté : c'est de la courge! (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 232) :
2. Mais rien n'égale le Palais des Postes. Jamais la démence du clocheton n'a sévi de cette manière : du gothique industriel. On rougit d'avoir à y prendre son courrier. Certains Madrilènes qui ont de l'esprit et ne sont pas dupes de la grandiloquence officielle appellent ce monument hybride : Notre-Dame des Postes. T'Serstevens, Itinér.,1963, p. 219.
Prononc. et Orth. : [gʀ ɑ ̃dilɔkɑ ̃:s]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1544 (Mathée, Hist. de Theodorite 35, DB d'apr. FEW t. 4, p. 223a); 1859 (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 5, p. 260). Formé sur le lat. grandiloquus (v. grandiloque) d'apr. éloquence*. Fréq. abs. littér. : 27.