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GRAND-MÈRE, subst. fém.
A. − Mère du père ou de la mère. Synon. mamie, mère-grand (région., vx), mémé (pop.), mémère (pop.).Grand-mère maternelle, paternelle. Sa maman est morte, et il est élevé par une vieille grand-mère assez ivrogne (Bernanos, Journal curé camp.,1936, p. 1100) :
Cette maladie de foie dont est mort mon frère, dont je suis gravement malade depuis l'automne, c'est pour tous les deux une acquisition littéraire. Car mon père est mort d'anémie, ma mère d'une maladie de femme, mon grand-père paternel de vieillesse, ma grand-mère d'un cancer au sein. Quant à ma famille maternelle, ma grand-mère est morte très âgée d'une fluxion de poitrine, et mon grand-père maternel a été gelé dans la retraite de l'armée française en Russie. Donc, c'est de la maladie sans atavisme. Goncourt, Journal,1893, p. 384.
B. − P. ext., fam. Femme très vieille. Je n'ai trouvé là que deux ou trois vieilles grand-mères (Littré).
REM.
Grand-maman, subst. fém.,synon. de grand-mère.[Avec une connotation affective gén. hypocoristique] La grand-maman est une petite vieille sèche que l'on dit fort aimable (Balzac, Corresp.,1821, p. 106).Nous avons beaucoup causé. C'est la plus fraîche des grand-mamans, encore blonde et déjà grassette (Amiel, Journal,1866, p. 441).
Prononc. et Orth. : [gʀ ɑ ̃mε:ʀ]. Ds Ac. dep. 1694. Au plur. des grand-mères. V. grand et grammaire. Étymol. et Hist. 1529 grandemere (Arch. Nord, B 19457, pièce 28 ds IGLF). Composé de grand* et de mère*; a évincé aïeule*. Fréq. abs. littér. : 348. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 129, b) 690; xxes. : a) 374, b) 774. Bbg. Lew. 1968, p. 101. - Pohl (J.). Contribution à l'ét. de qq. mots. Fr. mod. 1963, t. 31, p. 298.