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GOURGANE, subst. fém.
A. − ,,Petite fève de marais qui est douce et de bonne qualité`` (Ac. 1835, 1878).
B. − [Dans l'arg. des marins, des prisonniers, des forçats, etc.] Haricot. Au bagne de Brest, il ne faut que deux heures pour trouver une gourgane dans la soupe, tandis qu'il faut huit jours à Toulon [Propos de 1797] (Vidocq, Mém., t. 1, 1828-29, p. 230).Les chevaux de retour, c'est-à-dire ceux qui ont déjà mangé les gourganes (espèce de haricots destinés à la nourriture des forçats de l'état) (Balzac, Splend. et mis.,1847, p. 534) :
Tous les jours à quatre heures de l'après-midi, un gardien escorté de deux dogues, − cela se faisait encore ainsi à cette époque, − entrait dans sa cage, déposait près de son lit un pain noir de deux livres, une cruche d'eau et une écuelle pleine d'un bouillon assez maigre où nageaient quelques gourganes... Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 176.
Région. (Canada). Bajoue de porc fumé (cf. Dunn 1880). Synon. goulier.
Prononc. et Orth. : [guʀgan]. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. Mil. xviies. Gobeux de gourgane (David Ferrand, Muse norm. ds Héron 1969 [1894]). Mot de l'Ouest, d'orig. inc. (FEW t. 21, p. 130b).