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* Dans l'article "GOURANCE,, subst. fém."
GOURANCE, subst. fém.
Argot. et pop.
A. − [Correspond à se gourer B 1] Erreur. T'aurais pas dû l'affranchir, t'as fait une gourance (Lacassagne, Arg. « milieu »,1935, p. 102).
B. −
1. [Correspond à se gourer B 2] Doute, soupçon. T'avais donc pas la gourance que ça t'arriv'rait un jour ou l'aute? (Bruant, Dict. fr.-arg.,1905, p. 167).
2. [Correspond à se gourer B 2 b] Méfiance. J'ai toujours eu d'la gourance au sujet de c'mec-là (Bruant, Dict. fr.-arg.,1905p. 313).
REM.
Gourante, subst. fém.Erreur. Que tu dérailles avec tes gourantes. Valentin ne ferait pas mal à une mouche (Queneau, Le Dimanche de la vie,1951, p. 126 ds Rob. Suppl. 1970).
Prononc. : [guʀ ɑ ̃:s]. Étymol. et Hist. 1. 1899 pop. « soupçon » (N[Ouguier] ds Esn.); 2. 1913, 6-2 « erreur » (Matin, Compte rendu d'assises ds G. Esnault 1950). Dér. du rad. de gourer*; suff. -ance*. Bbg. Chautard (É.). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 647.