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* Dans l'article "GOUPINER,, verbe intrans."
GOUPINER, verbe intrans.
Argot, vx
A. − Travailler. − Écoute ce que je te dis, garçon, si j'étais sur la place, avec mon dogue, ma dague et ma digue, et si vous me prodiguiez dix gros sous, je ne refuserais pas d'y goupiner, mais nous ne sommes pas le mardi gras (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 156).
B. − Voler. Ainsi, tu n'as pas d'autre lourde à pessigner (porte à soulever) pour pouvoir rester sur tes paturons (pieds), morfiler, te dessaler et goupiner encore (manger, boire et voler), lui répliqua le Biffon, que de lui prêter le dos! (Balzac, Splend. et mis.,1847, p. 548).
REM.
Goupineur, subst. masc.Voleur. Un jour un de ces goupineurs à la desserte était en expédition dans une salle à manger (Vidocq, Mém., t. 4, 1828-29, p. 285).
Prononc. : [gupine]. Étymol. et Hist. 1. xviiies. « travailler » (Chans. ds Esn.); 2. 1799 « faire son travail (en parlant de voleurs) » (10-1, Pièces du Procès d'Orgères, II, I, 36, no8). Orig. incertaine, peut-être dér. de gouspin* « factoton, saute-ruisseau » (v. Esn.).